Actualités

Paris… enfin !

Le grand rendez-vous planétaire est enfin arrivé. Celui pour lequel les athlètes se lèvent chaque matin et s’entraînent dur depuis le début de l’olympiade. Samedi 27 juillet, la régate d’aviron des Jeux olympiques de Paris va enfin commencer.

« On est champion du monde pendant un an. Champion olympique c’est pour la vie ». Cette phrase, on l’entend souvent dans les propos de nombreux olympiens qui ont eu l’occasion de monter sur la première marche d’un podium mondial et de goûter aussi au Graal olympique. Une motivation suffisante pour justifier les nombreux efforts et sacrifices consentis par les athlètes tout au long de l’année… plus précisément pour quatre ans.

Une compétition exceptionnelle qui va commencer ce samedi sur les eaux du stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne. Un peu plus de 500 rameuses et rameurs qui ont gagné leur droit de s’aligner aux Jeux de Paris 2024 lors des championnats du monde de Belgrade en septembre 2023, lors des régates de sélection continentales ou pendant la régate finale de qualification à Lucerne il y a deux mois.

La France a qualifié cinq embarcations pour la régate olympique qui va débuter le 27 juillet et s’étendra jusqu’au 3 août. Plus précisément le 2 août pour les tricolores, la dernière journée étant consacrée au huit et au skiff.

Sur la flotte, trois avaient acquis leur ticket en Serbie l’été dernier. Et de l’eau a coulé sous les ponts depuis, hormis pour le quatre sans barreur qui a poursuivi son bonhomme de chemin depuis Belgrade. Le bateau n’a pas changé de composition avec toujours Thibaud Turlan, Guillaume Turlan, Benoît Brunet et Téo Rayet. Le quatuor, depuis, a engrangé une médaille européenne en avril et une cinquième place lors de l’étape suisse de coupe du monde, affichant une nette progression.

Les deux de couple s’étaient également qualifiés en Serbie. Côté masculin, Hugo Boucheron était alors accompagné de Valentin Onfroy. Depuis, Matthieu Androdias a retrouvé son coéquipier, prenant part avec lui aux deux dernières étapes de coupe du monde.

Côté féminin, Emma Lunatti est, depuis juin 2024, accompagnée par Elodie Ravera Scaramozzino, qui a repris du service en rivière, délaissant pour l’instant le beach rowing où elle a commencé à briller.

Trois bateaux qui ont été rejoints le 21 mai par deux autres : les deux de couple poids légers. Deux embarcations qui ont gagné leur ticket pour les Jeux en remportant leur course sur le Rotsee et dont la discipline figurera une dernière fois au programme olympique à Paris 2024. Chez les femmes, on retrouvera les vice-championnes olympiques Laura Tarantola et Claire Bové qui affichent un bel état de forme et ont décroché l’argent sur la dernière étape de coupe du monde à Poznan. Chez les hommes, Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig ont quant à eux décroché l’or en Pologne en juin. Deux bateaux qui vont tenter de clore l’histoire des poids légers de la meilleure des manières, en montrant que la France a toujours été une des nations phares dans ce domaine. On n’oublie ainsi pas qu’en 2016 à Rio, alors que le quatre sans barreur poids léger courait pour la dernière fois, la France avait remporté le bronze.

« L’équipe de France a fait un très bon stage terminal, précise le directeur technique national Sébastien Vieilledent, dans de bonnes conditions, avec un travail foncier important au Temple-sur-Lot et un affinage à Libourne ».
Une équipe de France qui a pu prend la mesure de l’ampleur de ce qui l’attend avec une visite au village olympique avant son installation dans un hôtel à proximité du bassin, une conférence de presse d’avant-jeux au club France. « Tout le monde se met dans le rythme, conclut le DTN, et surtout tout le monde maintenant a hâte que les Jeux commencent ».