Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, des relais en équipes de 24 personnes, composés de championnes et champions, sportifs du quotidien, bénévoles, arbitres, coachs, etc., seront organisés.
Jean-Christophe Rolland, champion Olympique en 2000 et président de World Rowing depuis 2013, conduira le relais collectif de la Fédération Française d’Aviron lors du Relais de la Flamme entre Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont.
Que représente pour vous le fait d’être capitaine du relais collectif de la flamme Olympique entre Nogent-sur-Marne et Joinville-le-Pont ?
C’est une fierté et un privilège que je mesure pleinement. Je suis très reconnaissant que la Fédération Française d’Aviron m’ait proposé d’être le capitaine de ce relais collectif. C’est une belle manière de représenter notre sport et d’emmener avec moi toute une équipe de rameurs.
Que représentent pour vous ces Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris, à la fois en tant que président d’une fédération internationale mais aussi en tant que champion Olympique français ?
Les Jeux Olympiques et Paralympiques, pour le passionné de sport et le président de Fédération Internationale que je suis, constituent un événement extraordinaire. Plus que l’Everest, c’est le sommet de l’Everest des compétitions sportives.
Les vivre en France, à Paris, en tant que Français, ça rajoute s’il le fallait, une dimension supplémentaire à cet événement. Je suis particulièrement heureux que les Jeux reviennent en France et c’est vrai que j’ai une position très privilégiée, en étant à la fois au sein du comité d’organisation mais aussi président de la Fédération Internationale d’aviron.
Donc je vais vivre les Jeux pleinement mais avec différentes responsabilités, beaucoup de travail et un peu de pression de livrer, pour les athlètes et tous les fans de sport, de belles compétitions.
Pour vous, ces Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris seront réussis si …
Si nous avons de belles compétitions et que chaque athlète puisse être satisfait de ses performances, c’est-à-dire qu’il ait pu avoir un environnement adapté et approprié. Un athlète qui prépare les Jeux, c’est quatre ans de travail et il faut qu’on puisse lui permettre d’exprimer tout son potentiel. Après, charge à lui de donner le meilleur de lui-même, mais nous nous devons de lui proposer le meilleur environnement.
La fête sera réussie si nous avons de belles courses et que les athlètes gardent pour le reste de leur vie un souvenir extraordinaire de cet événement.
Est-ce que vous avez un souvenir marquant des Jeux, que ce soit en tant qu’athlète, en tant que dirigeant ou même en tant que spectateur ?
J’ai beaucoup, beaucoup de souvenirs (rires) parce qu’avec trois éditions en tant que rameur et depuis, je ne sais combien en tant que dirigeant … Je dirais que j’ai vécu plein de moments et ressenti des émotions incroyables, qu’elles soient belles ou plus difficiles. Je retiendrai quand même, pour mes premiers Jeux en tant que président de World Rowing, une gestion de crise tout à fait particulière à Rio, en 2016. Une crise multiple puisque non seulement les conditions nous ont amenés à repousser des sessions, ce qui était très difficile, mais nous avons aussi eu la polémique qui a suivi l’annonce erronée de la médaille d’or en skiff masculin et qui nous a valu quelques heures de discussion ensuite. Ce ne fut pas une première expérience facile mais ça fait partie des responsabilités du président.
Crédit : World Rowing